Quand tout semble s’arrêter, la vie, elle, continue. Mais parfois, ceux qui nous ont quittés ne sont pas tout à fait partis. Et si leur présence invisible devenait la force qui nous aide à avancer ? Dans À travers elles, Audrey Pasthi imagine une comédie dramatique aussi tendre qu’originale, où une mère décédée refuse de lâcher les siens. Le résultat : un roman émouvant, drôle, et étonnamment plein de vie.

Entre deuil, espoir et amour familial inconditionnel, ce texte propose une vision décalée de l’au-delà, sans jamais verser dans le pathos. Bien au contraire : il réchauffe le cœur.

Une morte… mais pas absente

Lisa était une femme comme tant d’autres : une épouse aimante, une maman débordée, une femme pleine de vie. Jusqu’à ce jour où tout bascule. Une chute tragique… et elle se retrouve de l’autre côté. Morte, oui. Mais pas vraiment partie.

Car Lisa découvre qu’elle peut encore communiquer avec ses deux filles, seules capables de la voir et de l’entendre. Et elle en fait une mission : aider Luc, son mari dévasté, à se relever, à continuer de vivre.

Et c’est là que commence leur “opération secrète”.

Pas de mélodrame ici. Lisa, en narratrice post-mortem, est lucide, piquante, parfois sarcastique — mais surtout incroyablement attachante. Elle raconte son quotidien de fantôme avec un humour grinçant, entre murs qui ne font plus obstacle et conversations silencieuses avec ses enfants. Mais derrière chaque trait d’esprit, une tendresse infinie.

Une histoire de résilience à travers les yeux de l’invisible

Le deuil, dans À travers elles, est exploré sous un angle nouveau : celui de l’absente présente. Lisa ne se contente pas d’observer — elle agit, guide, encourage, accompagne. À travers les gestes de ses filles, elle continue d’aimer, de veiller, de bousculer.

Et Luc ? Perdu, effondré, mutique… il incarne la difficulté de ceux qui restent. Comment reprendre pied quand la personne qui nous complétait n’est plus là ? Grâce à ses filles, et aux petits “signes” de Lisa, il va entamer un lent retour vers la lumière.

Le roman dépeint avec justesse les étapes du deuil, mais surtout la puissance des liens familiaux. Des liens invisibles, mais solides. C’est ce fil-là, entre vie et mort, entre souvenirs et espoir, qu’Audrey Pasthi tisse avec sensibilité.

Humour, émotion et petites étincelles de magie

Ce qui rend À travers elles si singulier, c’est son équilibre parfait entre rire et larmes. Un chapitre vous arrache un sourire attendri ; le suivant vous serre la gorge. Le ton, tour à tour léger et bouleversant, évoque le style de comédies dramatiques à la française, à la fois tendres et sincères.

L’écriture est fluide, les dialogues vifs, les situations bien observées. Pas de surnaturel excessif, juste ce qu’il faut de poésie et de symbolique pour qu’on y croie — ou qu’on ait envie d’y croire.

Et surtout, à travers le regard de Lisa, c’est une ode à la vie qui se dessine. À sa fragilité, à sa beauté imparfaite. Et à tout ce qu’on peut encore offrir, même quand on n’est plus là.

Pourquoi lire À travers elles ?

  • Pour son approche originale du deuil
    Raconter la perte du point de vue de la disparue : une idée audacieuse, traitée avec finesse.

  • Pour sa capacité à faire rire au cœur de l’émotion
    Un humour salvateur, jamais déplacé, qui rend le récit lumineux.

  • Pour ses personnages terriblement humains
    Lisa, Luc, les filles… chacun sonne juste, dans ses douleurs comme dans ses maladresses.

  • Pour l’espoir qu’il diffuse
    Même quand tout s’écroule, il reste l’amour. Et parfois, des petites présences invisibles pour le raviver.

À travers elles est une pépite de douceur, de sensibilité et de légèreté profonde, un roman qui console, qui fait sourire et qui invite à voir plus loin que la perte. Une célébration de la vie… vue depuis l’au-delà.

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