Et si les contes pour enfants dissimulaient les scénarios parfaits pour des meurtres sanglants ?
Dans Belle Assassine, Angel Arekin, maîtresse incontestée de la dark romance psychologique, nous entraîne dans une intrigue sombre et envoûtante où le crime se drape de sensualité, et la passion d’ambiguïté morale. Un roman à la frontière du thriller, de l’érotisme et du gothique, où chaque page trouble autant qu’elle fascine.
Un manoir, une mise en scène, un meurtre de conte de fées
Tout commence au manoir Winterness, vaste demeure lugubre appartenant à un célèbre producteur de cinéma. Son épouse y est retrouvée morte, dans une scène de crime théâtrale, inspirée des contes pour enfants. Dès les premières pages, le décor est planté : ce récit ne sera ni rassurant, ni innocent.
L’enquête est confiée à Jensen Caldwell, inspecteur solitaire, froid et méthodique. Mais rien ne l’a préparé à rencontrer Medora Keenan, la sublime belle-fille de la victime, actrice adulée, aussi brillante qu’insaisissable.
Très vite, les soupçons et le désir s’entrelacent, jusqu’à brouiller les repères moraux. Est-elle manipulatrice ou vulnérable ? Coupable ou victime ? Et lui, enquêteur rationnel, est-il en train de tomber amoureux d’un monstre ?
Une tension érotique et psychologique implacable
Angel Arekin excelle dans l’écriture de relations troubles et déséquilibrées, où le désir devient une arme et la séduction, une stratégie. Dans Belle Assassine, elle pousse cette mécanique à son paroxysme. Jensen est fasciné, hanté, piégé. Medora, elle, est ambiguë, magnétique, impossible à cerner.
Leur relation devient un jeu de dupes où :
La vérité est camouflée sous des couches de mise en scène
Les pulsions remplacent les certitudes
Le danger alimente la passion
Le lecteur, comme Jensen, oscille sans cesse entre répulsion et fascination, incapable de trancher : qui contrôle vraiment la situation ?
Des meurtres inspirés de contes : une signature glaçante
À chaque nouveau cadavre, un conte revisité : mais ici, le Petit Chaperon rouge ne s’en sort pas indemne, et la Belle n’a rien de passive. Cette idée brillante permet à l’autrice de jouer avec notre mémoire collective, de détourner l’imaginaire enfantin pour en faire le théâtre du macabre et du symbolique.
Les contes deviennent des mises en scène de vengeance, de domination, de traumatisme. Ce motif récurrent donne au récit une unité visuelle et narrative marquante, accentuant son ambiance de thriller gothique et baroque.
Une plume incisive, sensuelle et dérangeante
Fidèle à son style, Angel Arekin alterne les dialogues acérés, les descriptions sensuelles, et les plongées introspectives dans les zones d’ombre des personnages. Le roman est aussi cérébral qu’émotionnel, jouant avec la culpabilité, le doute, la peur de soi.
La narration est tendue, rythmée, sans concession sur la violence psychologique, avec une tension constante entre attraction et destruction. Les scènes intimes ne sont jamais gratuites : elles traduisent un rapport de force, une défaillance émotionnelle, un jeu de contrôle.
Pourquoi lire Belle Assassine ?
Pour une dark romance puissante, à la frontière du thriller et du roman noir
Pour un duo de personnages magnétiquement opposés, entre passion et trahison
Pour une ambiance gothique et sensorielle, digne d’un Gone Girl ou d’un Rebecca moderne
Pour la plume sulfureuse et psychologique d’Angel Arekin, qui pousse les limites du genre
Pour un récit plein de rebondissements, de fausses pistes et de chutes vertigineuses
Belle Assassine est un conte noir pour adultes, une plongée dans la perversité des sentiments, où la vérité se cache derrière les apparences — et l’amour derrière les pulsions les plus dangereuses. À la fois thriller et confession, c’est un roman qui trouble, dérange, et captive jusqu’à la dernière ligne.
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