Un roman noir percutant, à recommander aux fans de Norek ou Loubry.
Un prisonnier en fuite, une femme aux commandes, un pays en état d’alerte. Le compte à rebours a commencé.
Un thriller psychologique à ne pas lâcher.
Dix ans de silence. Puis l’évasion.
Simon Kepel, condamné à perpétuité pour le meurtre brutal de l’actrice Héléna Attias, n’a plus vraiment d’avenir. Depuis dix ans, il purge sa peine sans faire de vague, accumulant les points de conduite exemplaire comme un automate. Mais ce matin de décembre, glacial et anodin en apparence, tout bascule.
Une opportunité d’évasion se présente. Et Simon la saisit.
Est-ce la preuve d’un plan soigneusement élaboré depuis des années, ou l’instinct brut d’un homme qui refuse encore de s’éteindre en prison pour un crime qu’il dit ne pas avoir commis ? Peu importe : il est désormais en cavale. Et il n’a rien à perdre.
Une traque dans une France en tension
La fuite de Simon met immédiatement le pays en alerte. Les chaînes d’info s’emballent, la sphère politique réclame des comptes, et dans l’ombre, des tensions larvées n’attendent qu’une étincelle pour exploser.
La commandante Talia Sorel, ex-négociatrice du RAID, aujourd’hui aux commandes d’opérations d’envergure, est chargée de diriger la traque. Elle connaît les profils à risque. Elle sait lire dans les silences. Mais cette mission, en apparence routinière, ne tarde pas à révéler une complexité bien plus sombre.
Pourquoi Simon a-t-il fui maintenant ? Qu’a-t-il appris, ou découvert, après toutes ces années ? Et surtout, s’il est vraiment innocent, pourquoi tant de monde semble vouloir l’empêcher de parler ?
Le duel psychologique s’installe
Entre Simon et Talia s’installe un face-à-face tendu. L’un court pour sa survie et, peut-être, pour sa vérité. L’autre doit faire respecter l’ordre tout en cherchant à comprendre ce que cette affaire cache vraiment.
Dans les paysages figés de l’hiver français — forêts givrées, villages déserts, routes secondaires où chaque pas peut être fatal —, l’écrivain construit une ambiance oppressante, presque cinématographique. L’ombre du célèbre Fugitif plane, mais ici, le décor est plus rugueux, les enjeux plus troubles.
Simon est-il un monstre… ou un pion sacrifié dans une affaire qui le dépasse ?
Une plume aiguisée, des personnages puissants
Frank Leduc maîtrise l’art du rythme. Chaque chapitre resserre l’étau, joue sur les nerfs du lecteur. Entre dialogues ciselés, introspections maîtrisées et scènes d’action au cordeau, Traqué embarque dès les premières pages.
Mais au-delà du suspense, l’auteur creuse ses personnages. Simon Kepel est un homme brisé, intelligent, qui lutte pour faire entendre sa version. Talia Sorel, quant à elle, s’affirme comme une figure féminine forte, nuancée, dont le passé de négociatrice offre une profondeur émotionnelle inattendue.
Entre eux, un lien tacite se tisse — respect, doute, confrontation — dans un jeu d’échecs mortel où chaque mouvement compte.
Pour les amateurs de suspense réaliste et nerveux
Traqué s’inscrit dans cette nouvelle vague du thriller français où le roman noir s’invite dans les questions sociétales : justice aveugle, image publique, manipulation des faits, vérité confisquée.
Les amateurs de Norek, Loubry ou Laipsker y trouveront une tension similaire, portée par une narration précise et immersive.
Frank Leduc continue de tracer sa voie avec un style percutant, une capacité rare à allier tension psychologique et récit engagé.
Conclusion – Appel à l’action
Si vous aimez les courses contre la montre, les thrillers aux allures de chasse à l’homme, et les récits où chaque personnage pourrait être une pièce du puzzle… Traqué est fait pour vous.
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