Sept inconnus. Un vaisseau. Zéro chance de s’en sortir indemnes.
La Station spatiale impériale n’est plus qu’un souvenir. Réduite en poussière lors d’une attaque fulgurante, elle laisse derrière elle un chaos monumental… et un petit groupe de survivants bien décidés à ne pas en faire partie. Mais ces rescapés n’ont rien en commun — si ce n’est le fait d’avoir été au mauvais endroit, au mauvais moment.
À bord d’un vaisseau de fortune, ils doivent désormais cohabiter. Et il y a de quoi serrer les dents : une princesse trop parfaite, une prêtresse pleine de secrets, un garde du corps méfiant, une prisonnière trop silencieuse, un escroc trop charmeur, un mercenaire à cran… et un capitaine aussi mystérieux que séduisant.
Ah, et un détail qui pèse lourd : leurs têtes sont mises à prix dans toute la galaxie.
Un cocktail explosif entre science-fiction et tensions humaines
Ce qui fait la force de Star Bringer, c’est sa capacité à mixer les genres avec une efficacité redoutable. D’un côté, un univers de science-fiction dense et immersif : planètes en guerre, jeux de pouvoir, technologies de pointe, ennemis invisibles... De l’autre, des dynamiques humaines dignes des meilleures séries à huis clos.
Chaque personnage transporte avec lui son passé, ses blessures, ses secrets. Et dans un espace confiné où la confiance est rare, les conflits sont inévitables. Entre alliances fragiles, trahisons en embuscade et désirs inavoués, le voyage devient aussi périlleux sur le plan émotionnel que sur le plan spatial.
Les autrices jouent habilement avec les tensions : romantique, politique, psychologique… À tout moment, on sent que quelque chose peut exploser — une vérité, un cœur, ou le vaisseau tout entier.
Des personnages complexes, imparfaits et profondément attachants
Impossible de rester indifférent aux membres de cet équipage improbable. Si la galerie de portraits pourrait ressembler à un cliché de space opera, Tracy Wolff et Nina Croft cassent rapidement les stéréotypes.
La princesse ? Pas si lisse qu’elle en a l’air.
La prisonnière ? Peut-être plus loyale qu’on ne le pense.
Le mercenaire ? Bien plus qu’un tireur taciturne.
Chaque chapitre révèle une nouvelle facette, une faille, une vérité. Et c’est ce travail d’approfondissement qui donne chair à l’intrigue. On ne lit pas seulement pour savoir s’ils vont survivre, mais aussi pour comprendre qui ils sont… et ce qu’ils pourraient devenir.
Un roman choral rythmé et visuellement puissant
Le style est fluide, rythmé, parfois presque cinématographique. Les scènes d’action s’enchaînent avec naturel, ponctuées de dialogues percutants et de moments plus introspectifs. L’alternance des points de vue permet de plonger dans la tête de plusieurs personnages, accentuant la tension et la richesse du récit.
Les lectrices et lecteurs de sagas comme Aurora Squad, Illuminae ou The 100 y retrouveront cette même énergie : jeunes adultes en mission désespérée, secrets d’État, danger imminent… et romances électriques.
À lire si vous aimez :
Les space operas modernes et intenses
Les récits choraux avec plusieurs points de vue
Les romances ennemies-to-lovers dans des contextes de survie
Les histoires où chaque personnage a quelque chose à cacher
Star Bringer est le début d’une série prometteuse, aussi nerveuse que touchante.



