Peut-on guérir d’un amour toxique ? Peut-on retrouver sa lumière quand on a été brisée de l’intérieur ? Le jour où j’ai choisi de vivre, de Valérie Greffeuille, explore ces questions avec une sincérité désarmante. Inspiré d’une histoire vraie, ce roman puissant est une ode à la liberté intérieure, à la résilience, et à la force de dire « non » pour enfin dire « oui » à soi-même.
Sous une apparente douceur, l’autrice aborde un sujet brûlant : l’emprise psychologique dans le couple, et le long chemin qu’il faut parcourir pour s’en libérer. Le livre ne cherche pas à édulcorer la réalité, mais à raconter une vérité, pour que d’autres puissent y reconnaître la leur — et espérer, à leur tour, choisir de vivre.
Une fuite vers un ailleurs idéalisé
Jeanne, l’héroïne, porte depuis l’enfance des blessures invisibles. Marquée par un manque d’amour et de confiance, elle croit que le salut viendra d’un nouveau départ. C’est ainsi qu’elle quitte tout pour s’installer aux Antilles, espérant que l’exotisme d’un ailleurs pourra effacer les douleurs d’hier.
Là-bas, elle rencontre Valentin, qui incarne d’abord la promesse d’un bonheur simple et entier. Très vite, tout s’accélère : une relation intense, des enfants, une maison… l’image parfaite d’une vie de rêve. Pourtant, cette perfection va peu à peu se fissurer.
Ce que Jeanne ne voit pas immédiatement, c’est que derrière les gestes tendres et les mots doux se cachent des mécanismes d’emprise insidieux. Une cage dorée se referme, et avec elle s’installe la spirale de l’isolement, du doute, de la peur.
Le piège de l’amour toxique
Valérie Greffeuille décrit avec une justesse glaçante la montée en puissance d’une relation d’emprise : la perte de repères, la culpabilisation, la solitude intérieure malgré la présence d’un partenaire. Jeanne se retrouve fragmentée, incapable de distinguer ses émotions des attentes de l’autre.
Le roman met en lumière ce que vivent de nombreuses femmes : la difficulté à nommer la violence quand elle n’est pas physique, la confusion entre amour et domination, et le sentiment de honte qui empêche souvent de demander de l’aide.
Mais c’est aussi un livre d’espoir. Car au cœur de cette descente, une voix intérieure, d’abord ténue, commence à se faire entendre : celle du courage, de l’intuition, de la volonté de vivre.
Un récit de libération et de reconstruction
Le cœur du roman, c’est cette décision intime et radicale que Jeanne prend un jour : se choisir, enfin. Ce choix ne se fait pas en un instant. Il naît de mille micro-prises de conscience, de l’instinct de protection envers ses enfants, d’un moment de rupture, d’un déclic.
À travers cette trajectoire, Valérie Greffeuille raconte la lente et difficile reconstruction d’une femme qui a cru qu’aimer suffisait à être aimée en retour. C’est un chemin semé de douleur, de doutes, mais aussi de rencontres, de réconciliations, et de victoires invisibles.
L’autrice nous rappelle que le bonheur n’est pas un décor ni une promesse extérieure, mais un choix, un travail, une fidélité à soi-même. Et que même les histoires les plus brisées peuvent donner naissance à une lumière nouvelle.
Un roman thérapeutique, pour toutes celles et ceux qui cherchent leur voix
Le jour où j’ai choisi de vivre est bien plus qu’un roman. C’est un témoignage romancé, une main tendue à celles et ceux qui traversent l’ombre. Il parle du lien aux autres, mais surtout du lien à soi.
Avec une écriture fluide, sensible et sans pathos, Valérie Greffeuille réussit à transmettre à la fois la violence de l’emprise et la beauté de la liberté retrouvée. Le roman touche, dérange, inspire. Il agit comme un miroir, mais aussi comme une boussole.
C’est un récit qu’on referme avec le cœur plein d’émotion et l’âme un peu plus forte.
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