Le cauchemar commence dans un petit village de l’Aude, lorsque plusieurs personnes meurent subitement dans des circonstances étranges. Le seul point commun entre les victimes ? Toutes avaient récemment visité le gouffre de Gorre, une cavité aussi fascinante qu’inquiétante, à peine rouverte au public après un accident tragique deux ans plus tôt. Très vite, ce site devient le centre d’une énigme mortelle.
C’est là que Léo Masset, infirmier endeuillé, entre en scène. Il a perdu sa femme dans ce gouffre maudit. Alors que les autorités pataugent, lui sent que quelque chose ne tourne pas rond. Et s’il n’avait pas été le seul à voir l’horreur surgir des profondeurs ?
Un décor oppressant, une tension constante
Le gouffre de Gorre n’est pas qu’un décor : c’est un personnage. Nicolas Druart transforme ce lieu naturel en labyrinthe psychologique. L’humidité, l’obscurité, les parois étroites, les bruits étouffés… tout participe à créer une ambiance suffocante qui s’impose au lecteur comme aux personnages.
On pense aux grands récits de spéléologie où chaque pas vers le fond est un pas vers l’inconnu. Mais ici, la descente est aussi mentale. Léo, rongé par le chagrin, s’enfonce dans une obsession qui pourrait bien le faire sombrer à son tour.
Un héros vulnérable mais déterminé
Loin des archétypes de l’enquêteur invincible, Léo est un homme brisé. Son deuil l’épuise, sa vie personnelle s’effondre, mais quelque chose en lui refuse de lâcher. Il veut comprendre, même si cela signifie affronter ce qui l’a détruit.
C’est ce qui rend Immersion particulièrement fort : la peur ne vient pas seulement de l’extérieur, mais de ce qui se passe à l’intérieur des personnages. Le gouffre devient une métaphore puissante du deuil, du traumatisme, et de tout ce qu’on tente d’enfouir. Jusqu’au moment où ça ressurgit.
Entre thriller psychologique et horreur réaliste
Le roman bascule habilement entre différents genres. Thriller d’enquête, drame intime, roman d’horreur… Nicolas Druart maîtrise chaque registre avec une précision chirurgicale. Il joue avec les nerfs de ses lecteurs, introduit des éléments mystérieux sans jamais les surcharger, et mène son intrigue tambour battant.
La narration est tendue, la progression implacable, et chaque chapitre renforce l’angoisse d’une vérité qui semble se dérober. À mesure que l’on s’enfonce, on comprend que la menace est plus vaste, plus insidieuse que prévue. Et peut-être plus proche qu’on ne l’imagine…
Un roman à ne pas lire seul dans le noir
Immersion est un livre qu’on lit d’une traite, mais pas sans sueurs froides. Les amateurs de suspense psychologique à la Shari Lapena ou de thrillers atmosphériques à la Maxime Chattam y trouveront une œuvre qui joue avec la peur sans jamais tomber dans la facilité.
Nicolas Druart confirme ici sa capacité à créer des ambiances puissantes, à faire monter la tension jusqu’à l’insoutenable. Et à poser une question glaçante : et si ce qui nous terrifiait le plus n’était pas ce que l’on voit, mais ce que l’on ressent ?
Immersion est une expérience aussi haletante que dérangeante, qui laisse des traces bien après la dernière page.
Pour plonger dans ce thriller aussi psychologique que terrifiant, commandez votre exemplaire dès maintenant sur IZIBOOKS et laissez-vous happer par l’abîme. Mais soyez prévenu : certains gouffres ne se referment jamais.



