Des Furies antiques aux rues de Paris : la mythologie prend un coup de jeune
Avec Les Chiennes d’Hadès, Émilie Chevallier bouscule les codes de l’urban fantasy et revisite la mythologie grecque avec audace et irrévérence. Le point de départ est aussi simple qu’explosif : que se passerait-il si les célèbres Furies, filles d’Hadès et de Perséphone, revenaient dans le monde moderne ? La réponse tient en trois prénoms — Meg, Tess et Alex — et en une trilogie furieusement divertissante.
Autrefois craintes pour leur rôle de justicières infernales, les sœurs Fury ont raccroché les chaînes il y a des siècles. Tandis que Meg et Tess savouraient leur retraite bien méritée, Alex (Alecto) continuait de punir les âmes corrompues. Mais quand des criminels sont éliminés par une force inconnue et que les dieux eux-mêmes commencent à disparaître, le royaume des Enfers vacille. Hadès est forcé de rappeler ses trois filles… même s’il sait pertinemment que leur réunion promet plus de chaos que d’ordre.
À mi-chemin entre Percy Jackson pour adultes et Good Omens, cette saga plonge le lecteur dans un Paris où les dieux arpentent les trottoirs, où les immortels se disputent pour un plat de pâtes, et où les héroïnes jurent plus fort qu’elles n’aiment — mais toujours avec style.
Trois sœurs, trois tomes, trois voix inoubliables
L’intégrale de Les Chiennes d’Hadès regroupe les trois tomes : Meg, Tess et Alex. Chacune des Furies y prend tour à tour la parole, dévoilant ses blessures, ses forces et ses secrets. Ce choix narratif donne une véritable profondeur émotionnelle à l’ensemble, tout en renforçant l’identité propre de chaque volume.
Meg, la stratège désabusée, manie l’ironie comme une lame. Tess, l’explosive volcanique, se bat autant contre les démons que contre ses propres impulsions. Et Alex, la plus jeune et la plus droite, tente de porter seule un héritage trop lourd pour une seule Fury. Ensemble, elles incarnent une sororité imparfaite mais indestructible, ponctuée de piques acides, de rires francs et d’un amour inconditionnel.
Le récit, riche en action et en rebondissements, alterne moments de pure comédie, passages d’émotion brute et scènes de combat spectaculaires. L’humour noir, omniprésent, allège les moments les plus sombres, tandis que les dialogues ciselés rendent chaque personnage plus vivant que nature.
Une urban fantasy accessible, drôle et profondément féministe
Si la trilogie séduit par son rythme effréné et son inventivité mythologique, elle convainc aussi par sa capacité à traiter de sujets contemporains avec légèreté mais lucidité. La quête des Furies ne se résume pas à sauver le monde : elle touche à des questions de transmission, de responsabilité, de loyauté familiale et de prise de pouvoir par les femmes dans un univers souvent dominé par les figures masculines.
L’univers parisien, avec ses ruelles sombres et ses repaires surnaturels, sert de toile de fond à une mythologie brillamment réinventée. Hadès, Perséphone, les dieux de l’Olympe, tous trouvent ici une seconde jeunesse, dans un monde moderne où leurs manigances prennent des proportions insoupçonnées.
Un mot également sur l’écriture d’Émilie Chevallier, incisive, fluide et pleine de punch. Chaque chapitre est conçu comme un épisode de série, avec cliffhangers, révélations et punchlines à la chaîne. Résultat : une lecture addictive, impossible à lâcher.
Pour les amateurs de sagas modernes, impertinentes et puissamment incarnées
Les Chiennes d’Hadès est une lecture coup de poing pour celles et ceux qui aiment la fantasy urbaine sans clichés, les personnages féminins forts, les univers hybrides entre magie antique et réalisme moderne, et les romans qui n’ont pas peur de rire de tout, même du destin.
À mi-chemin entre Buffy, Hadès et Tarantino, cette trilogie ravira autant les amateurs de mythologie que les fans d’action et d’humour décapant. Une œuvre originale, inclusive et profondément attachante.
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